Recycler les métaux, ce n’est pas juste un réflexe écologique. C’est devenu, au fil des années, un véritable enjeu économique. Et aussi un bon filon pour qui sait où chercher. Certains métaux se revendent à prix d’or (sans exagérer). D’autres sont plus communs, mais leur volume et leur usage constant les rendent indispensables dans le circuit du recyclage. Alors, quels sont ceux que les professionnels et les particuliers s’arrachent le plus ? Plongée dans un univers où chaque vis, chaque câble, chaque morceau de ferraille peut avoir de la valeur.
Pourquoi les métaux sont-ils si prisés en récupération ?
La récupération des métaux, c’est un peu l’art de redonner une seconde vie à ce qui semble usé. Ou perdu. Car contrairement à d’autres matériaux, les métaux ne perdent quasiment rien de leurs propriétés quand ils sont recyclés. Le cuivre, par exemple, peut être refondu à l’infini sans altération. Derrière ce geste, il y a plusieurs intérêts. L’aspect environnemental d’abord. Moins d’extraction, donc moins de pollution. Ensuite, l’enjeu économique. Car extraire, transporter, transformer des matières premières, ça coûte une fortune. Reprendre l’existant permet de réduire la facture, et de faire tourner l’économie circulaire. Et puis il y a le côté industriel. Certains secteurs — automobile, construction, électronique — en ont besoin en continu. Alors plutôt que de jeter, autant récupérer. Logique.
Les métaux ferreux : abondants mais indispensables
Quand on parle de métaux ferreux, on pense tout de suite au fer et à l’acier. Et on ne se trompe pas. Ces deux-là représentent une grande majorité des déchets métalliques collectés. On les retrouve dans les carcasses de voitures, les appareils électroménagers, les poutres, les portails… Bref, un peu partout. Ce sont les poids lourds du recyclage. Leur prix à la revente n’est pas toujours très élevé, c’est vrai. Mais leur omniprésence et leur recyclabilité en masse les rendent incontournables. On les collecte en tonnes. Littéralement. Pour ceux qui cherchent à faire recycler ce type de métal, il existe des professionnels comme CLM. Il suffit par exemple de trouver un ferrailleur à proximité de Lyon pour valoriser facilement ces matériaux, tout en s’assurant d’un traitement conforme.
Les métaux non ferreux : les véritables stars du recyclage
Là, on entre dans la cour des grands. Moins visibles que l’acier, mais bien plus rentables. Les métaux non ferreux — ceux qui ne contiennent pas de fer — sont devenus les chouchous des recycleurs. Et pas pour rien.
Le cuivre
C’est sans doute le roi. Conductivité exceptionnelle, recyclable à 100 %, présent dans presque tous les câbles, les moteurs, les circuits imprimés… Il est partout, et sa valeur reste élevée, même en période creuse. Une vieille rallonge ? Peut-être pas si vieille que ça, vu le prix du cuivre au kilo.
L’aluminium
Plus léger, plus discret, mais très présent lui aussi. Canettes, volets roulants, cadres de fenêtres, pièces de voiture… L’alu est facilement identifiable et simple à recycler. Son prix est plus bas que celui du cuivre, certes, mais il compense par sa quantité.
Le laiton
Un alliage de cuivre et de zinc qui a souvent un petit côté vintage. On le trouve dans les robinets, les poignées, les tuyaux anciens. Et ça vaut son pesant. Les ferrailleurs en raffolent, surtout lorsqu’il est bien trié.
Le plomb
Souvent pointé du doigt pour ses risques sanitaires, il reste malgré tout bien valorisé. Principalement issu des batteries et d’anciennes canalisations. Attention : son traitement demande des précautions. À ne pas manipuler à la légère.
Le zinc
Plus rare, mais toujours apprécié, notamment dans les toitures, gouttières ou anciens bardages. Il se recycle bien, même si son cours est moins stable que d’autres métaux.
L’inox (acier inoxydable)
Un métal composite (fer, chrome, nickel) qu’on retrouve souvent dans les cuisines professionnelles ou les industries alimentaires. Résistant, hygiénique, durable. Et recyclable sans perte de qualité.
Les métaux précieux : rarissimes mais très lucratifs
C’est là que ça devient plus technique. Et plus lucratif aussi. L’or, l’argent, le platine, le palladium… Tous ces métaux précieux se cachent dans nos objets électroniques, parfois même dans nos tiroirs. Les vieux téléphones, les circuits d’ordinateurs, certaines connectiques industrielles contiennent des micro-quantités. Il faut du savoir-faire pour les extraire, mais les prix sont tels que cela vaut l’investissement. Recyclage de haute précision.
Comment ces métaux sont-ils collectés et triés ?
Il ne suffit pas de jeter tout en vrac dans une benne et d’attendre que la magie opère. La collecte et le tri des métaux suivent des étapes rigoureuses. Certains centres de tri utilisent des aimants puissants, des capteurs, voire des procédés chimiques pour séparer les métaux. Mais le tri manuel reste courant, notamment chez les récupérateurs indépendants. Et il y a un cadre légal. Tout n’est pas bon à prendre ni à vendre. La traçabilité, la sécurité, les normes environnementales sont strictes. Surtout pour les métaux potentiellement dangereux ou précieux.
Conclusion : une ressource précieuse à ne pas négliger
Recycler des métaux, ce n’est pas juste un geste utile. C’est participer à une boucle vertueuse. Moins de déchets, moins d’extraction, plus d’économie locale. Pour les particuliers, c’est aussi un moyen simple de valoriser ce qu’on considère souvent comme de la casse. Pour les professionnels, une opportunité économique constante. Le métal, même rouillé, a toujours une valeur. Il suffit de savoir où, comment — et à qui — le remettre.